jeudi 17 mai 2012


Le 4 mai dernier, nous nous réjouissions de voir l’avenir promis au Cri. Un homme moitié debout moitié qui penche avait anticipé le moment de gloire de ce tableau mythique depuis le 4 avril. Rendons lui hommage, car il nous donne encore un peu plus d’espoir en déclarant : « Pousser un cri était la seule solution ». C’est écrit noir sur jaune, sur un Post-it, et un dessin vient soutenir cette affirmation : un personnage à tête d’ananas prend la pose hurlante à la manière de Munch. À noter : après le cri vient l’amour, dans ce conte autoadhésif et amovible. Le Cri est un motif récurrent dans l’exposition carte blanche de Philippe Katerine, qu’on peut voir jusqu’au 7 juillet à la galerie des galeries (Lafayette). Il apparait d'abord dans un diptyque ; occulté en partie par le corps de Dominique de Villepin téléphonant dans un premier dessin sur papier noir et blanc, il est ensuite débarrassé du politique et visible dans son entier. Le Cri encore, et en couleurs, au cœur d’une installation fontaine d’où jaillissent figures chimériques et fantaisies visuelles bercées par le glouglou. 
On est de plus en plus content. Vive le Cri. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire