mercredi 28 août 2013


L'herbe est toujours plus verte ailleurs
Cette expression me revient, alors que j'ai le plus grand mal à tourner le dos à la mer pour revenir au clapotis qu'on appelle quotidien. Pourtant quelle drôle d'idée ce fantasme de gazon. Elle porte avec elle tout un imaginaire de végétation domptée, de voisinage, de tondeuse, de dimanche, d'inexorable choix de vie. Non, je ne veux pas mettre mon salon de jardin sur une pelouse mieux entretenue. 
Son origine est floue. Agricole ? Sexuelle ? Post-industrielle ? 
Se satisfaire de ce qu'on a, cultiver son jardin, s'occuper de ses oignons, arroser ses plantes, planter sa graine. Je ne m'y retrouve pas.

Le ciel est toujours plus bleu ailleurs. 
Là, oui. J'envie sans retenue cette immensité-là. 


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