samedi 31 octobre 2015
mercredi 28 octobre 2015
dimanche 25 octobre 2015
Le plaisir de la grimpe
Elles m'attendent chaque fois, nous nous redécouvrons.
Sur ma paroi aux formes organiques, je me hisse en confiance.
Mon pied sur un foie.
Ma main sur un estomac.
Mon haleine sur un postérieur.
Ma sueur sur une rondeur.
Ma combinaison de lycra rencontre un sexe.
Mon baudrier touche une omoplate.
Arrivée au sommet je ne regarde pas en bas.
Le bonheur en hauteur.
J'aime une salle d'escalade.
mercredi 21 octobre 2015
Fiaca à la FIAC*
* grosse flemme pendant la foire d'art contemporain
Mon drone sous la coupole
caméra embarquée
je quadrille les allées
sans trop me fatiguer
comme les prix je m'envole
mais le bourdon s'emballe
se crashe dans les formes
et les huiles s'affolent
la bête est ceinturée
mon joujou saccagé
épilepsie de l'art.
chanel.
J'ai laissé le hasard
œuvrer.
Je bave en m'endormant.
mardi 20 octobre 2015
jeudi 15 octobre 2015
mardi 13 octobre 2015
jeudi 8 octobre 2015
mardi 6 octobre 2015
Fermer le robinet
Mettre une marinière. Jamais fait ça. Mais l'enfiler pour saluer l'inauguration au Havre du plus gros porte-conteneurs au monde. Jamais vu le Havre. Mais y aller pour ce fleuron français. Jamais été made in france. Jamais navigué. Mais monter à bord pour voir le monument. Jamais saluer un équipage. Accrocher la marinière en montant un escalier suspendu dans l'immensité. Penser à la chemise arrachée du gars d'Air France qui a fait le tour du monde sans passer par la mer, pas comme ce Bougainville qui donne son nom à ce géant. Préférer les bougainvilliers. On dit qu'ils sont liés, mais ils ne poussent pas au Havre qui n'est pas dans une région chaude à ce que je sais. Ne jamais écouter ceux qui parlent de microclimat. Ne pas penser à la COP21. Vouloir repeindre en rose bougainville tout le bateau. Pensez aux actions de Greenpeace. Toute cette flotte autour de moi. Fermer le robinet.
lundi 5 octobre 2015
samedi 3 octobre 2015
jeudi 1 octobre 2015
Octobre bouge
Nouveau mois toujours le dixième alors je m'en vais lui chercher un autre temps, d'autres manières, un visage différent, l'appeler violette ou crustacé, le vivre autrement, le toiletter, le promener loin pour m'épargner les conversations toutes canines dehors, pour éviter de croiser la silhouette novembre et, collée à son train, la fin damnée.
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